Union aseretienne
| Devise |
Concordia, Imperium, Officium (« Concorde, Souveraineté, Devoir ») |
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Institutions
| Présidence tournante | Modèle:Country data Aspendale Lina Merov |
|---|---|
| Siège | Île de Cartak |
| Président de l’Assemblée |
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|---|---|
| Nombre de sièges | 714 députés élus tous les ans |
| Siège | Palais de l'Union, RCity |
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| Siège | Vel Harim |
| Siège | Cartak |
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| États membres | |
|---|---|
| Langues officielles |
Langues officielles
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| Fondation | (RCity) |
| Superficie | ~5 240 000 km2 |
|---|---|
| - dont eau | ~9 % |
| Population | ~178 000 000 hab. (2025) |
| Densité | 34 hab./km2 |
| Texte fondateur | Charte de l’Union Aseretienne |
|---|---|
| Journée de l’Union | 25 janvier |
| Domaine Internet | .ua |
| Monnaie | Aser (Monnaie) (₳) |
|---|---|
| Classement PIB | Inconnu (zone émergente) |
| PIB | Estimé à 2 800 Mrd ₳ (2025) |
| PIB/hab. | Variable selon les États |
| Gentilé | Aseretien(ne) |
|---|---|
| Fuseaux horaires | De UTC+0 à UTC+3 |
| Site officiel | union-aseretienne.ua |
L'Union Aseretienne (UA) est une organisation interétatique régionale fondée le 25 janvier 2022 par la République de Rishon. Elle a pour but de renforcer l'unité, la sécurité, la prospérité et la coopération des pays du continent d'Aseret. Elle regroupe actuellement six États membres : Rishon, Lucis, Aspendale, Belgravie, Vallande et Norensia. D'autres pays comme Alvea et Mederia ont exprimé leur intérêt pour une adhésion future.
Le siège principal de l'Union est situé à RCity, capitale politique de Rishon. L’UA repose sur un socle de valeurs communes : respect de la souveraineté, développement mutuel, démocratie représentative, défense collective, libre circulation des biens et des personnes, et primauté du droit communautaire. Elle tire son nom du continent d’Aseret, auquel appartiennent tous ses membres, et se présente comme l’héritière politique du Traité de Tournouvelle (1897), qui posa les bases d’une solidarité interétatique sans structures contraignantes.
Histoire
[modifier | modifier le wikicode]L'idée d'une Union continentale ne naît pas ex nihilo. Dès la fin du XIXe siècle, le Traité de Tournouvelle signé en 1897 fut un premier jalon, posant les bases d'une coopération interétatique en matière de diplomatie et de commerce. Cependant, c’est dans le contexte du XXIe siècle, marqué par la recrudescence des tensions géopolitiques, des flux migratoires, des pandémies et du dérèglement climatique, que le projet d’une union structurée émerge avec force.
Le président rishonnien Aviv Baker, élu en 2021, porte ce projet. Lors de son discours du 23 janvier 2022 devant l’Assemblée nationale, il appelle à la création d’une alliance continentale reposant sur la coopération militaire, la convergence économique, la coordination sanitaire et la souveraineté partagée. Deux jours plus tard, le 25 janvier, les chefs d’État de Rishon, Lucis, Aspendale et Belgravie signent les accords fondateurs de l’Union Aseretienne à RCity. Le texte fondateur, adopté par le Conseil de l’UA, sera complété par des articles définissant avec précision les compétences, les institutions, et les modalités de fonctionnement de l’organisation.
Objectifs
[modifier | modifier le wikicode]Les objectifs de l’Union Aseretienne sont larges, ambitieux et articulés autour de plusieurs axes majeurs :
Sécurité collective : toute agression contre un membre est considérée comme une attaque contre l’ensemble de l’Union. Cette solidarité est encadrée juridiquement et mise en œuvre par le Conseil de Sécurité basé sur l’île de Cartak.
Développement économique : l’UA œuvre pour la suppression des barrières commerciales, l’harmonisation des normes et la création de Zones Économiques Spéciales (ZES). La monnaie unique, l’Aseret, renforce l’indépendance économique et facilite les échanges.
Recherche et santé publique : l’Union a mis en place une coordination sanitaire renforcée (transferts hospitaliers, mutualisation des secours, recherche médicale), notamment après la crise de la grippe de Galthor en 2023.
Éducation et science : des programmes communs ont été lancés pour favoriser la mobilité étudiante, la mutualisation des ressources universitaires et le financement de centres de recherche interétatiques.
Affirmation politique : l’UA promeut les valeurs démocratiques, l’état de droit et la stabilité institutionnelle dans ses États membres.
Institutions
[modifier | modifier le wikicode]L’Union repose sur une architecture institutionnelle structurée par la Charte de 2022. Ses principales institutions sont :
Assemblée Aseretienne
[modifier | modifier le wikicode]L’organe législatif central, composé de 714 députés élus pour 4 ans, répartis équitablement entre les États membres (15 par pays), le reste étant redistribué proportionnellement à la population. L’Assemblée siège au Palais de l’Union à RCity et dispose du pouvoir législatif exclusif sur les domaines de compétence de l’UA. Elle peut adopter des lois contraignantes, initier des réformes, convoquer des référendums et censurer les organes exécutifs en cas de désaccord majeur. Elle peut aussi suspendre un membre en cas de violation grave des principes fondateurs.
Conseil de Sécurité
[modifier | modifier le wikicode]Situé sur l’île de Cartak, il gère les crises sécuritaires, coordonne les opérations militaires conjointes, et peut mobiliser des moyens communs. Il détient également le pouvoir de saisir la Cour Pénale Aseretienne en cas de menace grave contre l’Union ou ses citoyens.
Cour Pénale Aseretienne
[modifier | modifier le wikicode]Juridiction supranationale, compétente pour juger les crimes portant atteinte à la sécurité de l’Union, les crimes de guerre, les actes de subversion ou de trahison. Elle peut être saisie par le Conseil de Sécurité, par un dixième des députés, ou par référendum citoyen validé par la majorité des votants. Son siège se trouve à Luthar (Belgravie).
Banque Centrale Aseretienne
[modifier | modifier le wikicode]Basée à Vel Harim (Rishon), elle est responsable de la gestion monétaire et budgétaire de l’Union. Elle émet la monnaie unique, l’Aseret, fixe les taux directeurs, supervise les politiques budgétaires des États membres, et finance des programmes d’investissement commun.
Fonctionnement
[modifier | modifier le wikicode]L’UA fonctionne sur le principe de supranationalité : les lois votées par l’Assemblée priment sur les législations nationales dans les domaines de compétence délégués. Chaque pays conserve néanmoins sa souveraineté sur des sujets non transférés, comme l’éducation primaire, la culture locale ou la religion.
Chaque État élit ses députés au suffrage universel. Toute décision doit être votée à la majorité simple, sauf en cas de réforme institutionnelle (majorité qualifiée). Le Conseil de Sécurité statue à l’unanimité.
Les députés peuvent déposer des propositions de lois, amender les textes, saisir le Conseil, ou demander des commissions d’enquête. Le droit d’initiative citoyenne permet également à la population de proposer une loi ou une révocation de loi existante par référendum.
Coopérations sectorielles
[modifier | modifier le wikicode]L’Union structure son action autour de coopérations approfondies dans plusieurs secteurs stratégiques :
Commerce : suppression des droits de douane, harmonisation des réglementations, ouverture des marchés publics.
Défense : entraînements conjoints, achats groupés, planification stratégique, création d’unités d’intervention rapide interarmées.
Santé : système de prise en charge unifiée des urgences, partage de données médicales, recherche sur les pandémies.
Énergie : politique énergétique commune, investissements croisés, sécurisation des approvisionnements.
Environnement : lutte contre la pollution, défense de la biodiversité, coordination climatique continentale.
Éducation : réseau commun d’universités partenaires, reconnaissance des diplômes, programme "Aseret Campus".
Monnaie et économie
[modifier | modifier le wikicode]La monnaie unique, l’Aseret, est l’un des piliers de l’intégration économique. Elle facilite les transactions, assure la stabilité financière et protège contre les fluctuations extérieures. Depuis son lancement en 2023, l’Aseret est utilisée par toutes les administrations publiques et dans 87 % des échanges commerciaux interétatiques.
Les Zones Économiques Spéciales (ZES) mises en place dans les six pays membres ont attiré plus de 9 000 entreprises, avec des incitations fiscales, une simplification administrative et une garantie juridique commune. Le Fonds d’Investissement Aseretien (FIA) finance les infrastructures, l’innovation et la transition écologique.
Défense commune
[modifier | modifier le wikicode]L’article 6 de la Charte instaure un principe de défense mutuelle automatique. Toute attaque contre un membre est considérée comme une agression contre tous, obligeant les États à une réaction collective. Les attaques peuvent être territoriales, navales ou aériennes dans un rayon de 75 km autour des frontières. Les armées nationales conservent leur commandement mais peuvent être coordonnées par le Conseil de Sécurité. Les industries d’armement restent sous souveraineté nationale mais peuvent coopérer pour la recherche et l’approvisionnement.
Droit communautaire
[modifier | modifier le wikicode]Les lois de l’Union s’imposent dans tous les domaines régis par la Charte : sécurité, commerce, fiscalité interétatique, environnement, santé, mobilité, monnaie. Les États membres doivent transposer les directives dans leurs droits internes dans un délai de six mois. En cas de manquement, la Cour Pénale peut être saisie.
Accession
[modifier | modifier le wikicode]Tout pays du continent d’Aseret peut faire acte de candidature. L’admission repose sur l’adhésion aux principes fondateurs, la compatibilité institutionnelle et l’intérêt mutuel. L’Assemblée vote l’entrée à la majorité simple. Une période de préadhésion peut être imposée, assortie de réformes ou de conditions économiques.
Controverses et critiques
[modifier | modifier le wikicode]L’Union Aseretienne, bien que saluée pour sa stabilité et sa vision, fait face à des critiques. Certaines voix dénoncent une centralisation excessive au profit de Rishon, premier moteur de l’Union, accusé d’imposer ses priorités à ses partenaires. Les ONG environnementales reprochent un manque d’ambition climatique. Enfin, le processus décisionnel est parfois jugé lent, voire technocratique, par les observateurs extérieurs.
Des manifestations anti-adhésion ont eu lieu en Alvea et en Dalmor. À l’inverse, la jeunesse aseretienne, largement favorable à l’Union, a lancé plusieurs mouvements citoyens pro-UA, comme l’initiative "Aseret Sans Frontières" ou le programme de volontariat continental.
Perspectives
[modifier | modifier le wikicode]L’Union Aseretienne entre aujourd’hui dans une nouvelle phase. Le projet d’un budget commun, les ambitions spatiales partagées, et l’élargissement au Sud du continent renforcent sa stature. En dépit des tensions, elle incarne pour beaucoup un modèle de coopération pragmatique, enraciné dans l’histoire, mais tourné vers l’avenir d’un continent uni, souverain et solidaire.