Sarah Baker
| Sarah Baker | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Présidente du Sénat rishonnien | |
| – (1 an et 15 jours) |
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| Élection | 29 mars 2022 |
| Prédécesseur | Christian Lecquellenec |
| Successeur | Juliette Haris |
| Sénatrice rishonnienne | |
| – (5 ans et 18 jours) |
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| Élection | 25 mars 2018 |
| Réélection | 29 mars 2020 27 mars 2022 |
| Circonscription | Verdelac |
| Groupe politique | UDR |
| Commission | Défense et Institutions |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Jones |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Vel Harim, Verdelac |
| Date de décès | (à 40 ans) |
| Lieu de décès | Hopital militaire de RCity |
| Nationalité | Rishonienne |
| Parti politique | UDR |
| Conjoint | Aviv Baker (2014-2023) |
| Profession | Militaire, Écrivaine |
| Religion | Judaïsme |
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Sarah Baker, née Sarah Jones le 7 février 1983 à Vel Harim (République de Rishon) et morte le 14 avril 2023 à RCity, est une militaire, écrivaine et femme politique rishonnienne. Officière de marine durant plus d'une décennie, elle devient une figure littéraire et intellectuelle, puis sénatrice, et enfin présidente du Sénat de Rishon en 2022. Morte en fonction à l’âge de 40 ans, elle est la première femme à recevoir des obsèques d’État depuis la république unitaire moderne.
Réputée pour son intégrité, sa sobriété institutionnelle et son influence discrète mais réelle sur la vie politique rishonnienne, elle incarne un certain idéal républicain, mêlant rigueur, devoir, et service de l’intérêt général. Son nom est aujourd’hui attaché à la place principale de la capitale, à des établissements scolaires, ainsi qu’à plusieurs prix civiques.
Jeunesse et formation
[modifier | modifier le wikicode]Sarah Jones naît le 7 février 1983 dans le quartier de Zirel, à Vel Harim, grande ville portuaire du sud de la République de Rishon. Issue d’une famille juive traditionnelle, elle est la fille d’Avraham Jones, ingénieur naval de formation, employé au chantier maritime de Stalia, et de Dinah Ben Naïm, directrice d’un collège communautaire. Elle grandit dans un foyer stable et cultivé, où la transmission des valeurs républicaines, du sens du devoir et de l’histoire juive est centrale.
Sa famille est profondément ancrée dans la mémoire nationale. Son grand-père maternel, Rafael Ben Naïm, ancien conseiller communal, est l’un des fondateurs du réseau d’écoles publiques de Vel Harim. Son grand-père paternel, Zalman Jonasz, rescapé du camp de Rachim, est naturalisé rishonnien en 1951 après avoir fui l’Europe centrale.
Élève brillante, elle intègre à 11 ans le Collège Mixte Raaniah, puis poursuit ses études secondaires au lycée civil Théodore Kalman, où elle excelle en littérature, mathématiques et sciences politiques. Très jeune, elle développe un intérêt pour les sujets militaires et stratégiques. Elle assiste avec fascination aux défilés de la marine dans le port de Vel Harim, et lit dès l’adolescence des ouvrages d’histoire navale.
Admise à 18 ans à l’École navale de Rishon, elle rejoint la promotion Tamar, l’une des premières ouvertes à un nombre significatif de femmes dans les filières de commandement. Elle s’y distingue par sa rigueur, sa discipline et sa capacité d’analyse. Elle en sort diplômée en 2003, major de sa spécialisation en tactique navale côtière.
Carrière militaire
[modifier | modifier le wikicode]Débuts en mer (2003–2007)
[modifier | modifier le wikicode]Dès sa sortie de l’École navale, Sarah Jones est affectée à la 3e escadre de patrouille maritime, basée à Ziden, où elle participe à des missions de surveillance des frontières maritimes, de lutte contre la contrebande et de sécurisation des couloirs de navigation commerciale.
En 2005, lors de l’opération Nautilus, elle joue un rôle décisif dans l’interception pacifique d’un navire suspect, transportant des matériaux d’armement à destination d’un groupe séparatiste actif dans le nord-est d’Aseret. L’opération est saluée pour son sang-froid et son respect strict du droit maritime. Elle est alors décorée de la Médaille du Mérite naval, une distinction rarement attribuée à un officier aussi jeune.
Promue lieutenante de vaisseau, elle prend le commandement du RNS Barak, un bâtiment d’escorte rapide, affecté à la sécurité des eaux côtières sud. Elle y introduit des pratiques de discipline et de formation inspirées des académies militaires républicaines, tout en maintenant une atmosphère de cohésion au sein de l’équipage. Sous son commandement, le Barak obtient deux fois le label d’excellence opérationnelle de la marine.
De l’action au concept (2007–2014)
[modifier | modifier le wikicode]En 2009, Sarah Jones est rappelée à RCity, à l’état-major de la marine. Affectée au bureau doctrine et prospective, elle travaille aux premières ébauches du Livre blanc sur la projection navale rishonnienne, publié en 2012. Elle y défend une doctrine de dissuasion discrète, fondée sur la mobilité, la fiabilité technologique, et la polyvalence des forces navales.
Son expertise est également sollicitée lors des exercices conjoints avec des États de l’Union Aseretienne naissante. Elle participe à la coordination navale de l’opération Harbor Shield, première démonstration de force maritime multinationale dans les eaux de la mer d’Aseret.
En 2014, après onze années de service, elle quitte la marine avec le grade de capitaine de frégate, citée à l’ordre national pour sa « contribution exemplaire à l’articulation entre tactique navale et doctrine républicaine ».
Retraite et écriture (2014–2017)
[modifier | modifier le wikicode]Après avoir quitté l’uniforme, Sarah Jones retourne vivre à Vel Harim, dans un appartement modeste sur les hauteurs de la ville. Elle se retire volontairement de toute activité publique pendant près d’un an. Elle consacre ce temps à l’écriture et à la réflexion, en puisant dans ses carnets de bord accumulés tout au long de sa carrière.
Son premier ouvrage, Les Veilleurs d’écume (2014), est un recueil de récits courts mêlant souvenirs de missions, portraits de marins et méditations sur la mer, le silence, l’autorité. L’ouvrage séduit la critique pour sa retenue, sa lucidité, et sa maîtrise stylistique. Il devient une lecture recommandée dans les écoles navales.
Elle publie ensuite, en 2017, Feu sous silence, un roman largement inspiré d’un épisode réel survenu à bord d’un navire désarmé. Le livre, à la fois thriller psychologique et réflexion sur le devoir, est un succès de librairie, et marque son entrée dans le paysage littéraire rishonnien.
Engagement politique
[modifier | modifier le wikicode]Entrée au Sénat (2018–2022)
[modifier | modifier le wikicode]Sarah Baker rejoint en 2015 l’Union des Droites Républicaines (UDR), sans y exercer de fonction officielle. En 2018, elle est investie par le parti pour les élections sénatoriales à Vel Harim. Elle est élue dès le premier tour avec plus de 61 % des suffrages, devant les candidats du Parti Libéral et du Parti Socialiste.
Au Sénat, elle siège d’abord à la commission Défense, puis à celle des Institutions. Elle se spécialise dans la surveillance des nominations à la haute fonction publique, dans la législation militaire, et dans la réforme des procédures parlementaires. Elle refuse à plusieurs reprises une nomination ministérielle, déclarant préférer « la continuité du travail sénatorial à l’agitation éphémère des cabinets ».
Elle devient rapidement une figure centrale du Sénat : respectée, parfois crainte pour sa précision juridique, son autorité tranquille et sa capacité à désamorcer les tensions sans jamais hausser la voix. Elle publie en 2021 son essai majeur, La Nation intérieure, qui devient une référence dans les milieux civiques et militaires.
Présidence du Sénat (2022–2023)
[modifier | modifier le wikicode]Le 29 mars 2022, Sarah Baker est élue présidente du Sénat avec 82 % des voix. Elle devient la deuxième femme de l’histoire du pays à occuper ce poste, dans une institution souvent perçue comme bastion masculin.
À ce poste, elle réforme :
- la procédure d’amendement (suppression des amendements dilatoires),
- la publication des débats annotés,
- la transparence des séances à huis clos,
- l’accès public aux archives parlementaires de plus de 20 ans.
Elle veille à maintenir l’indépendance du Sénat face à l’exécutif, tout en collaborant étroitement avec la présidence de la République et les autres institutions lors de la guerre en Aseret du Sud (mai 2023).
Vie privée
[modifier | modifier le wikicode]Sarah Jones épouse en 2014 Aviv Baker, officier de l’Armée de Terre devenu président de la République en 2021. Leur couple est perçu comme l’un des piliers silencieux du pouvoir rishonnien : discret, uni, complémentaire. Tous deux partagent une vision exigeante de l’État, une culture du silence, et un attachement profond aux rituels républicains.
Sarah Baker, bien que peu présente dans les médias, accompagne souvent son époux aux cérémonies officielles, aux visites d’État, et aux offices religieux, notamment à la Grande Synagogue de RCity. Elle soutient activement les écoles communautaires de Vel Harim et plusieurs associations de veuves militaires.
Le couple a deux enfants. Leur identité est tenue à l’écart de la sphère publique, conformément à la volonté du président.
Maladie et décès
[modifier | modifier le wikicode]À l’automne 2022, Sarah Baker est diagnostiquée d’une forme agressive de drépanocytose, révélée tardivement. Par pudeur et volonté de ne pas perturber la stabilité politique, elle exige que sa maladie reste confidentielle.
Elle continue à présider les séances sénatoriales jusqu’au 5 avril 2023, malgré des périodes de faiblesse physique. Le 14 avril 2023, elle meurt à l’hôpital militaire de RCity, à l’âge de 40 ans.
Obsèques et hommages
[modifier | modifier le wikicode]Les obsèques ont lieu le 16 avril 2023 à RCity, en présence des corps constitués, des anciens présidents du Sénat, et des chefs d’État de l’Union Aseretienne. L’hommage est retransmis dans tout le pays. Le cortège officiel se rend ensuite au cimetière militaire du Mont Masada, où elle est inhumée avec les honneurs militaires.
L’émotion est nationale. Des rassemblements spontanés ont lieu à Vel Harim, Stalia, Tiphana, et dans de nombreuses écoles. Trois jours de deuil national sont décrétés. Le président Aviv Baker reste silencieux durant une semaine, puis adresse à la nation un discours sobre et personnel.
Héritage
[modifier | modifier le wikicode]En 2024, la place principale de RCity est renommée Place Sarah-Baker, en sa mémoire. Plus de 80 rues et avenues dans le pays reçoivent également son nom.
Le lycée civil Sarah-Baker est inauguré à Vel Harim en 2025, avec une spécialisation dans la préparation civique, militaire et littéraire. Le Sénat crée également le Prix Sarah-Baker du leadership civique, remis chaque année à une femme de la fonction publique.
Ses écrits sont intégrés dans les programmes des lycées et des classes préparatoires de l’Académie militaire.